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« Gatineau » : Pagayer à travers la toponymie d'une rivière

Updated: Mar 8

La curieuse histoire de la capitale : L'importance d'un nom, partie 3

Indian Encampment On Desert And Gatineau Rivers (près de Maniwaki, Quebec), une aquarelle de Alfred Worsley Holdstock, c. 1870, Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 2836423.

De Rick Henderson

Reproduit avec la permission de Up The Gatineau ! Articles selectionnés, Volume 46. Société historique de la vallée de la Gatineau. © Copyright, juin 2020.

NOUS aimons à penser que nous connaissons intimement la rivière qui descend à pas de géant du nord du Québec à la rivière des Outaouais. Nous avons fait du canoë sur la rivière en été, du ski sur sa surface gelée en hiver, et nous avons un jour regardé des milliers de billots de bois flotter à l'aide de petits remorqueurs. Mais connaissons-nous vraiment cette rivière ? Connaissons-nous même son nom ?

En fait, il existe de nombreux noms pour cette rivière, mais celui que nous voyons sur toutes les cartes modernes de la Gatineau a une histoire dont la provenance est douteuse. Ce nom est lié au commerçant de fourrures de Trois-Rivières, Nicolas Gatineau, selon un historien-conteur souvent cité, Benjamin Sulte, il y a plus d'un siècle. Mais peut-on faire confiance à Sulte ?

Les Anishinàbeg de la vallée de l'Outaouais, ces gens qui ont habité les vallées de l'Outaouais et de la Gatineau pendant des siècles avant l'arrivée des Européens, ont leur propre nom – plusieurs noms, en fait – pour cette rivière. Ils sont, entre autres, Tenàgàdino Zìbì*, Tenàgàdin Zìbì ou Tenakatin Zìbì (variations orthographiques), Zìbì étant le mot Anishinàbemowin pour « rivière ». Ce dernier se trouve sur une modeste enseigne près d'un chalet de Chelsea construit il y a plus d'un demi-siècle par George Wilkes et Norman Dahl, qui avaient demandé à l'aîné des Premières nations, William Commanda, le nom indigène de la rivière qui borde leur propriété. Se pourrait-il que le nom « Gatineau » ait une origine indigène ?

*prononcé Té-na-gatineau - zibi.

Le grand explorateur français Samuel de Champlain, qui est venu par ici il y a cinq siècles, n'a pas donné de nom à la rivière. En 1613, il l'a simplement désigné « la rivière qui vient du Nord ». [1]

Mais beaucoup d'autres après Champlain, ont osé donner un nom à la rivière.

L'historien de l'Outaouais Raymond Ouimet nous apprend qu'avant l'arrivée de Philemon Wright en 1800, les seuls noms attachés à la rivière étaient inscrits sur deux cartes par le commerçant de fourrures et maître d'école Jean-Baptiste Perrault (1761-1844). Il s'agissait de Nàgàtinong et d'Àgatinung. [2]

Un rapport manuscrit du lieutenant David Jones au gouverneur du Québec, Sir Frederick Haldimand, daté de 1783, l'appelle la rivière Lettinoe.[3] Une erreur de transcription aurait-elle pu se produire, transformant un G en L ? Dans l'écriture florale de l'époque, ces deux lettres peuvent être très similaires.

Les levés cadastraux - Theodore Davis et Joseph Bouchette

LES premiers travaux d'arpentage de la vallée de l'Outaouais au Bas-Canada ont été effectués pour Philemon Wright par Theodore Davis, arpenteur mandaté à la demande de Joseph Bouchette, arpenteur général du Bas-Canada.

Sa carte de 1817 [4] illustre le plan de la route du Kings Road sur la rive nord de la Grande Rivière. La route devait s'étendre de Grenville jusqu'au canton d'Eardley.

Carte de la région créée en 1817 par Theodore Davis, avec la rivière Gatineau représentée par "Gatteno". Voir la note de bas de page # 4. GVHS

La carte de Davis est détaillée. Tous les noms des principaux points de repère sont inscrits, et les notes de Davis sont impeccablement rédigées. Les noms de lieux que nous voyons sur la carte sont Long-Sault, Chutes à Blondeau, Petite-Nation Seigneurie, et les rivières Petite-Nation, Blanche, du Lièvre et Rideau, ainsi que Portage Chaudière et Portage Deschêne. Tous sont correctement orthographiés par la main d'un homme visiblement très instruit.

Une partie sélectionnée d'une carte de la région créée en 1817 par Theodore Davis, avec la rivière Gatineau représentée par "Gatteno". Voir la note de bas de page # 4. GVHS

Mais, curieusement, Gatineau s'écrit Gatteno. Si la rivière avait été connue sous le nom de « Gatineau » à l'époque, Davis l'aurait su. Sa carte montre une grande familiarité avec les noms des autres rivières et des lieux de la région, mais sur toutes ses cartes, on voit « Gatteno ». C'est le même nom, ou une variante de celui-ci, que l'on trouve dans les rapports et les cartes de Philemon Wright, ainsi que ceux du colonel By et de ses ingénieurs de 1801 à 1821 : Gatteno, Gatino, Gateno, Gattino et Gatina.

Dans son rapport au Prince de Galles daté de 1815,[5] Joseph Bouchette donne une description complète du canton de Hull et de la colonie de Philemon Wright. Il y décrit les rivières des Outaouais et Rideau, mais ne mentionne pas la rivière Gatineau. S'agit-il d'un oubli ou est-ce parce que la rivière n'avait en fait aucun nom connu de l'arpenteur général de la Couronne ?

Sur cette carte de 1815, aucune rivière n'est indiquée ni nommée à l'endroit où devrait se trouver la rivière Gatineau. Voir la note de bas de page # 5. GVHS

Dans plusieurs cartes très détaillées produites en 1815 et 1818, Bouchette nomme toutes les grandes rivières des provinces du Canada, mais comme on peut le voir dans ce gros plan de sa carte de 1815 des provinces du Haut et du Bas-Canada, il n'y a aucune rivière indiquée ou nommée à l'endroit où la rivière Gatineau devrait se trouver. Le village de Wright, comme il l'appelait, était déjà bien établi en 1815.

Il ne mettra un nom à la rivière que dans son rapport à la Couronne en 1832. Dans ce rapport, Bouchette décrit l'escarpement d'Eardley et nous apprend son nom anishinàbemowin : « Les caractéristiques générales de Hull sont montagneuses, une chaîne de collines, nommée par les Indiens Perguatina (sic), traverse le milieu de [l’est] à [l’ouest]. »[6] Le mot algonquin pour « chaîne de montagnes » (escarpement) est Sagadinà. Kishgadinà signifie « pente abrupte », tout comme Kagadinà. Bouchette aurait pu facilement l'écrire comme Pergadinà dans son rapport de 1815. Nous avons maintenant un aperçu de la source possible du nom de la rivière : la chaîne de montagnes qui la définit.

Une carte de 1821 montre l'orthographe moderne (française) de "Gatineau" pour la première fois. Voir la note de bas de page # 7. GVHS

Sa description de la rivière nous permet de savoir qu'elle était encore largement inexplorée. La « rivière prend sa source », dit son rapport, « dans quelques grands lacs loin à l'intérieur du pays, entre l'arrière du [canton] de Hull et la baie d'Hudson : ces lacs n'ont été visités que par les Indiens ... Cette rivière, bien qu'elle mérite d'être étudiée, est remarquablement peu connue ... Notre ignorance s'explique en partie par le rapport commun de son cours ; car ... aucun commerçant indien n'a trouvé utile de s'y établir. »

La plus ancienne carte où le nom de Gatineau apparaît pour la première fois est cette carte des concessions de Nepean datant de 1821, produite au Bas-Canada.[7]

Le cas de Nicolas Gatineau, la toponymie de la rivière

ET maintenant nous arrivons au cas de Benjamin Sulte.

La première personne à lier le nom de la famille de Gatineau à la rivière est Benjamin Sulte (1841-1923). Il était journaliste, fonctionnaire, et un écrivain et chercheur prolifique qui, bien qu'il ait surtout écrit l'histoire, était un conteur de talent. Il écrit l'histoire de la rivière dans un article simplement intitulé « Gatineau » dans la première publication de L'Écho de la Gatineau - Journal Littéraire, publiée en 1889.

Mais Sulte était-il un narrateur fiable? Le Dictionnaire biographique du Canada en ligne l'affirme : « Sulte ... a acquis la réputation d'être un historien aux idées libérales. On lui a également reproché de glisser parfois dans des généralisations inappropriées et de tirer parfois des conclusions hâtives ... Homme impétueux, il n'a pas reculé devant les polémiques... ».[8]

Dans l'article de Sulte dans L'Echo, il fait des suppositions qu'il admet ne pas être fondées sur des preuves[9] :

Il y a bien un siècle, je crois, que ce cours d'eau est ainsi désigné par tout le monde en Canada, mais je suis porté à croire que cela remonte plus loin. J'irais même jusqu'à l'année 1700 ou environs. Voici pourquoi : Il y a cent ans, la famille Gatineau était, éteinte, ou à peu près ; il n'est guère probable que l'on ait attendu sa disparition pour consacrer le souvenir des trois ou quatre traiteurs de fourrures qu'elle a produits. [Soulignement ajouté] La coutume a dû s'établir du vivant de ces hommes, et parce qu'ils trafiquaient dans ces lieux. De ce dernier fait, par exemple, je ne suis pas certain. [Soulignement ajouté] J'arrive à une sorte de conclusion par le raisonnement qui suit : Nous n'avons eu en Canada qu'une seule famille de ce nom.

Sulte continue :

Les renseignements positifs manquant tout à fait sur l'origine du nom de la rivière Gatineau, permettons-nous de supposer que les traiteurs ci-dessus mentionnés n'y sont pas étrangers. … Que Nicolas ou Jean Gatineau ait fréquenté notre rivière, je le crois … Bon poste de traite la Gatineau, en ce temps-là ! Bons voyageurs et habiles traiteurs, les Gatineau!

Comme dans d'autres articles qu'il a écrit, Sulte a fait correspondre l'histoire à son point de vue. Il n'y a pas de faits pour étayer cette conclusion, rien pour dire que des membres de la famille n’aient jamais mis les pieds dans la vallée de l'Outaouais.

Ensuite, nous voyons une histoire écrite en 1897 par l'archevêque Alexis de Barbezieux, qui s'appuie fortement sur les articles de Sulte sur Nicolas Gatineau pour l'histoire de la famille. Barbezieux ajoute cependant un élément jamais mentionné par Sulte : une affirmation selon laquelle Nicolas Gatineau se serait noyé dans la rivière, écrivant : « Peut-être se noya-t-il en voyage dans la Gatineau, qui prit son nom. »[10]

Sulte insiste aussi pour écrire le nom de famille « Gatineau » et nous le dit : « Tantôt il signait Duplessis, tantôt Gatineau, ou encore Gatineau dit Duplessis ; le plus souvent Gatineau tout court. J'ai calqué et publié sa signature. » Mais ceci n'est pas tout à fait vrai.

En 1974, l'historien Raymond Douville de Trois-Rivières a écrit une histoire des liens généalogiques que l'ancien premier ministre Maurice Duplessis avait avec la famille de Nicolas Gastineau dit Duplessis.[11] On y apprend pour la première fois que l'homme sur lequel Sulte et Barbezieux écrivaient était en fait le plus souvent appelé Nicolas Gastineau sieur Duplessis.

Douville explique : « Il signe indifféremment Gatineau dit Duplessis, N. Gatineau, Du Plessis, Nicolas Gastineau dit Duplessis. Dans les dernières années de sa vie, il signait toujours Gastineau, en lettres bien moulées. » [Soulignement ajouté]

Douville décrit également la carrière militaire de Nicolas, après quoi il « ... est devenu commerçant de fourrures. Le 31 août 1691, il signe un engagement avec Claude Greysolon, sieur de la Tourette pour le pays des Outaouais. Il continue à s'intéresser à la traite des fourrures jusqu'en 1698, date à laquelle il a décidé de se marier. » Cependant, Douville ne fournit aucune preuve que Nicolas n’y ait jamais voyagé dans la région.

Les recherches de Douville nous montrent que Nicolas a eu un fils, également nommé Nicolas, qui est mort à l'âge de 34 ans, en 1700. Il n'existe aucune trace de Nicolas Junior voyageant en tant que commerçant de fourrure. Ainsi, en se penchant sur l’histoire de ses deux autres fils, Jean-Baptiste et Louis, Douville ne trouve qu'un seul document pour Jean-Baptiste, où il a été engagé comme guide-voyageur pour « le voyage des Outaouais ». Douville écrit : « Il est probable que c'est d'eux, plutôt que de leur père, que vient le nom de Pointe-Gastineau ou Pointe-à-Gastineau, nom donné par la suite à la rivière. Ils avaient établi sur cette pointe un poste de traite, ou du moins un relais. »

Toutefois, cette dernière affirmation n'est pas étayée par des faits. Un rapport sur le profil historique de la région de l'Outaouais en 2005 nous le dit dans cette traduction de ma main : « Les Français sont entrés dans la région pour établir des postes de traite. Ces postes étaient situés le long de la rivière des Outaouais, la principale voie de transport de la région (à l'embouchure des rivières Petite-Nation, Coulonge, Lièvre et autres), mais aucune preuve de l'existence d'un poste de traite sur la rivière Gatineau ou à son embouchure n'a été trouvée dans les sources ».[12]

Le premier nom à être enregistré pour le terrain à l'embouchure de la Gatineau apparaît dans l'arpentage de 1801 commandé pour Philemon Wright. Il s'agit de Long Point Range. Le nom décrit une longue péninsule située à l'extrémité sud de la rive est de la rivière Gatineau, là où elle rejoint la rivière des Outaouais. Dans les années 1830, lorsque de plus en plus de ces terres furent vendues à des colons canadiens-français, le nom fut traduit en Longue-Pointe-à-Gatineau, qui fut ensuite raccourci en Pointe-à-Gatineau et Pointe-Gatineau.

La revendication non fondée de Douville concernant un poste de traite dans cette région doit être sérieusement mise en doute pour au moins deux raisons. Premièrement, dans le récit de son voyage sur la Grande Rivière en 1761, dont l'historien Raymond Ouimet a parlé dans son article de 2005, l'explorateur britannique Alexander Henry n'a fait aucune mention d'un poste de traite à l'embouchure de la rivière. Deuxièmement, si un poste de traite avait été établi à l'embouchure de la rivière, on pourrait supposer que la Compagnie de la Baie d'Hudson ou la Compagnie du Nord-Ouest auraient un dossier. Le commerce des fourrures sur la rivière des Outaouais était très contrôlé, et les deux compagnies avaient de nombreux et excellents dossiers pendant toutes les années en question, mais il n'y a aucune trace d'un poste de traite ayant jamais été établi à cet endroit.

D'après les preuves, il est impossible de concilier les divergences révélées dans les histoires qui prétendent que Nicolas Gastineau dit Duplessis a donné son nom à la rivière.

À la fin des années 1990, les historiens locaux Carol Martin et Patrick Evans ont écrit conjointement un article pour Up the Gatineau! sur le nom de la rivière et sur la façon dont elle était associée au commerce de la fourrure et à deux individus, Nicolas Gatineau, sieur Duplessis, et le cardinal Richelieu. Les deux auteurs citent Sulte et ne remettent donc pas en cause le fondement de l'histoire.[13]

Les voix de la communauté Anishinàbeg

L'ANISHINÀBEMOWIN est une langue qui n'a jamais été écrite et ce n'est que ces dernières années que nous avons eu un accès substantiel aux recherches sur les langues indigènes et la toponymie de lieux du Canada. Rien dans les histoires écrites de Sulte, Barbezieux, Douville, ou Evans et Martin ne nous dit quoi que ce soit sur les noms indigènes donnés à la rivière.

Le 26 avril 2018, j'ai lancé un échange de courriels avec Stephen McGregor, auteur Anishinàbe, et Joan Tenasco, aînée Anishinàbe. Une note de Tenasco décrit le nom de la rivière comme Tenàgàdino Zìbì ou Tenàgàdin Zìbì, ce qui signifie « La rivière coincée » (The Wedged River). Comme l'explique McGregor, « il est très probable que les groupes algonquins qui chassent et piègent autour des actuelles zones Maniwaki-Baskatong depuis l'époque pré-contact et qui utilisent la Gatineau comme principale voie de transport pour se rendre aux rassemblements estivaux le long de la rivière des Outaouais et du lac des Deux-Montagnes auraient nommé la rivière pour ses points de repère spécifiques (les cales ou coincements) ».

Nous savons que deux autres endroits le long de la rivière sont liés à ces noms Anishinàbeg : une route qui suit le bord de la rivière à Maniwaki appelée Tenàgàdino Mikan [chemin], et un district riverain à Chelsea appelé Tenaga.

Les lecteurs ont peut-être entendu d'autres significations pour le nom autochtone de la rivière Gatineau, comme « la rivière qui arrête [son voyage] »[14] ou « la rivière aux cascades infinies ».[15] Le regretté William Commanda (1913-2011), aîné Anishinàbe, a dit que ce nom signifiait « la rivière qui monte par paliers ».

Le conte est un élément important de la tradition algonquine. Les noms de lieux, ou la toponymie, font partie des récits indigènes, reliant les gens à la terre et à l'identité culturelle de l'endroit où ils vivent. Les traditions culturelles ont été transmises oralement.

Dans ce contexte, les locuteurs indigènes peuvent avoir parlé de manière métaphorique lorsqu'ils ont décrit la rivière à leurs auditeurs. En d'autres termes, ils peuvent avoir partagé la signification du nom de la rivière dans leurs propres mots. Par conséquent, un grand nombre ou la totalité des différentes significations attribuées aux noms algonquins de la rivière peuvent être correctes.

Alors, quel est le vrai nom de la rivière que nous aimons appeler la nôtre ? Comme me l'a dit un aîné, « La langue est donnée à l'Anishinàbeg par le Grand Esprit. Ainsi, le nom de la rivière est celui qu'on lui donne. »

Faites votre choix. C'est une rivière qui porte plusieurs noms, qui lui ont été donnés par plusieurs personnes.

 

[1] Samuel de Champlain, 1574–1635, Les Voyages du sieur de Champlain Xaintongeois, capitaine ordinaire pour le roy, en la marine, divisez en deux livres […] – Quatriesme Voyage du Sr. De Champlain. Paris: chez Jean Berjon, 1613, p. 22. Voir http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2036233 , p. 402. [2] Raymond Ouimet, “Gatineau : débat sur le nom,” Histoire Québec, Volume 11, Numéro 1, juin 2005, p. 32. Voir https://www.erudit.org/en/journals/hq/2005-v11-n1-hq1058960/11073ac.pdf . [3] Bibliothèque et Archives Canada ne possède qu'une transcription de ce rapport ; l'original se trouve aux Archives nationales du Royaume-Uni et n'a pas été accessible pour examen. [4] Plan de la Kings Road sur la rive nord de la rivière des Outaouais dans la province du Bas-Canada, par Theodore Davis, 1817, Bibliothèque et Archives Canada, Mikan 4127096. [5] Joseph Bouchette, A Topographical Description of the Province of Lower Canada, with Remarks upon Upper Canada, and on the Relative Connexion of Both Provinces with the United States of America, London, England, 1815. Voir https://www.biodiversitylibrary.org/item/164002#page/9/mode/1up .

[6] Joseph Bouchette, A Topographical Dictionary of the Province of Lower Canada, London, England: Longman, Rees, Orme, Green and Longman, 1832, p. 134. Voir https://archive.org/details/topographicaldic00bouc/page/n3. [7] A History of Ottawa East, Chapitre 1: The Historical Setting; Early Settlement. Voir http://history.ottawaeast.ca/HTML%20Documents/History/chpt1.html . [8] Voir http://www.biographi.ca/en/bio/sulte_benjamin_15E.html . [9] Voir http://www.reseaupatrimoine.ca/documents/10-11%20asticou0001.pdf , p. 69. [10]Rév. P. Alexis De Barbezieux, Capucin, Histoire de la Province Ecclésiastiques d’Ottawa et de la Colonisation dans la vallée de l’Ottawa, Ottawa : La Cie d’imprimerie d’Ottawa, 1897, p. 72. Voir http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2022924 . [11] Raymond Douville, “De Nicolas Gastineau sieur Du Plessis à Maurice Le Noblet Duplessis,” Les Cahiers des dix, number 39, 1974, pp. 85–117. Voir https://www.erudit.org/en/journals/cdd/1974-n39-cdd01428/1025318ar.pdf . [12] Circare Consultants – Outaouais Region (4500049335). A Historical Profile of Mixed European-Indian Communities in the Outaouais Region, draft report for the Department of Justice Canada, 2005. Voir http://www.metisnation.org/media/141070/doj%20report%20-%20outaouais%20region.pdf . [13] Patrick M. O. Evans and Carol Martin, “A Tale about a Name, Two Persons and the Fur Trade,” Up the Gatineau!, Volume 24, 1998. Voir aussi Carol Martin, “Three Centuries of the Fur Trade, Passing by the Gatineau Region,” Up the Gatineau!, Volume 24, 1998. [14] Voir https://www.ottawariverkeeper.ca/major-ottawa-river-tributaries/ . [15] Louis-André Hubert, Une Rivière qui vient du Nord (Maniwaki, QC: L.-A. Hubert, 2001), p. 24.

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